L’informatique verte et durable : un réel enjeu pour les PME

Aujourd’hui, toutes les activités inhérentes à l’entreprise sont nécessairement inscrites dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE). Les activités informatiques ne faisant pas exception, le Green IT a vu le jour.

Quels sont les enjeux environnementaux liés à l’informatique ? Qu’est-ce que l’informatique verte et durable ? Quelles sont les mesures à mettre en place ? Vous retrouverez dans cet article tout ce que vous devez savoir sur l’informatique verte et durable.

Les enjeux environnementaux liés à l’informatique

Selon l’étude WeGreenIT réalisée en 2018, trois sources d’impacts environnementaux des systèmes d’informations ont été identifiées :

  • la fabrication des équipements informatiques qui représente 29 % de consommation énergétique, 54 % des émissions de gaz à effet de serre, 61 % de l’utilisation en eau et 97 % de l’épuisement des ressources ;
  • l’environnement de travail des utilisateurs (ordinateurs, périphériques externes, écrans, etc.) ;
  • le service informatique (locaux, moyens de transports et équipements de la DSI, etc.).

Ces sources d’impacts environnementaux associées à l’empreinte numérique des utilisateurs au sein de l’entreprise font des nouvelles technologies un vecteur important de pollution.

La DSI, principal acteur de la mise en place d’une informatique verte et durable, poursuit alors de multiples enjeux :

  • diminuer l’empreinte carbone des activités numériques. À ce jour, elles représentent environ 5 % du total des émissions mondiales (soit 2 giga tonnes de CO2) ;
  • réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) ;
  • réduire la consommation énergétique.

Tous ces enjeux font partie intégrante de la politique d’informatique verte et durable (ou Green IT) que s’évertue à instaurer la direction des systèmes d’information au sein de l’entreprise.

L’informatique verte et durable au sein de votre stratégie

Les entreprises sont, plus que jamais, à la recherche de solutions durables. Au-delà de la mise en place d’actions concrètes pour réduire les émissions de carbone et la consommation de ressources, le développement durable est, avant tout, un état d’esprit. C’est la DSI qui se voit investie de cette mission. Elle doit alors proposer des solutions ayant un impact positif à la fois sur les collaborateurs, l’entreprise et l’environnement.

Le Directeur des Systèmes d’Information va ainsi venir inscrire une politique Green IT au cœur même de la stratégie de l’entreprise. Ces pratiques vont ainsi permettre de réduire considérablement l’impact sur l’environnement de l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), tout en assurant un développement prospère à l’entreprise.     

Ces pratiques, issues de l’informatique verte, reposent essentiellement sur le principe des trois « R » : réduire, réutiliser et recycler.

 

Anticiper et mettre en place des mesures pour réduire la consommation électrique

La transition numérique est un incontournable pour les entreprises. Reconnu comme un véritable levier de développement économique et social, le numérique reste cependant énergivore. En effet, la consommation d’énergie du numérique ne cesse d’augmenter (9 % par an).

Il n’est pas trop tard pour agir, en tant que Directeur des Systèmes d’Information, vous avez la main pour faire bouger les choses et adopter, dès maintenant, les bons comportements pour inverser la tendance. En effet, il est possible de diminuer cette consommation d’énergie (de 1,5 % par an), grâce au principe d’action de la « sobriété numérique ». Cette dernière se décline en plusieurs mesures :

  • allonger la durée de vie des équipements, afin de limiter les déchets électroniques et éviter la surproduction en ayant recours à des produits modulaires par exemple (remplacement de petits modules pour réparer le produit, plutôt que d’en créer un nouveau dans sa globalité) ;
  • concevoir des centres de données respectueux de l’environnement (prise en considération des systèmes informatiques, électriques et de refroidissement, etc.) ;
  • optimiser les logiciels utilisés (division des ressources informatiques, création d’algorithmes efficaces pour réduire l’utilisation des ressources, utilisation de serveurs de terminaux pour réduire la consommation d’énergie et les coûts) ;
  • gérer l’alimentation des systèmes, avec une mise hors tension automatique des systèmes après une certaine période d’inactivité (norme ACPI) ou mise en place de systèmes de veille prolongée lorsque certains composants sont éteints (RAM ou processeur par exemple) ;
  • recycler les matériaux des équipements informatiques, afin d’éviter la propagation de déchets toxiques dans les décharges (les déchets électroniques toxiques représentant un flux de déchet de plus de 57,4 millions de tonnes à l’année) ;
  • remplacer uniquement les équipements obsolètes, réutiliser ou réparer les autres et donner ceux dont vous ne vous servez plus à des associations par exemple ;
  • utiliser le cloud computing pour réduire votre consommation d’énergie et vos émissions de carbone. C’est un excellent alternatif aux centres de données voraces en énergie ;

Afin de mesurer les progrès réalisés, n’hésitez pas à mettre en place des indicateurs de performance à suivre (utilisation de l’eau, consommation électrique, utilisation d’énergies renouvelables, etc.).

Aujourd’hui, l’élaboration et le déploiement de votre stratégie doit indéniablement prendre en considération ce volet du développement durable, et cela pour l’ensemble des activités qui composent votre entreprise. Le parcours est encore long pour devenir une vraie entreprise durable. Référence DSI peut vous accompagner dans votre démarche. Nous mettons à la disposition des PME & ETI nos DSI externalisés à Temps Partagé Augmenté. Ils alignent l’évolution du Système d’information à la stratégie de l’entreprise, élaborent les plans d’action et pilotent la mise en œuvre des projets informatiques dans la durée.

Intégrez une politique de Green IT dans votre stratégie informatique avec l’aide de nos DSI !